
Intelligence Collective de l'Ouest
ETI
Projets innovants
GMS
PME
Capital Social
Ressources naturelles
Breizh-Coin
Fidélité
Breizh-Wall
Epargner
RSE
Territoire
Commerce Local
Troncature-Marketing
Emplois
Bretagne
Investissement
35
56
44
22
29
Cette absence, qui se conjugue toujours au pluriel est pourtant parfaitement identifiée par tous les acteurs économiques ou politiques, ce sont les conflits d’intérêts.
C’est sur ces conflits d’intérêts qui traversent l’ensemble de nos activités professionnelles, nos activités domestiques et même nos heures de loisirs, lorsque tour à tour nous consommons ou nous produisons, nous dirigeons ou nous exécutons, nous dépensons ou nous épargnons pour investir, mais, toujours dans un rapport antagonique et sans articulation avec nos semblables, que le projet Breizh-Coin ambitionne de se développer.
Nouveau paradigme marketing et fédérateur pour financer les projets innovants créateurs d’emplois en Bretagne , basé sur le principe de la gratification différée- récompense investie et non dépensée-, il va répartir pour la première fois dans notre histoire l’effort et sa récompense entre tous les secteurs d’activité et les partenaires du projet.
Comme tout le monde le sait, battre monnaie est un privilège strictement régalien, alors qu’a contrario frapper des Breizh-Coin sera l’affaire de toutes celles et de tous ceux, qui, en Bretagne veulent peser au quotidien sur les choix économiques à promouvoir pour l’avenir du territoire.
Cependant Breizh-Coin ne sera pas une nouvelle monnaie locale à périmètre de circulation plus étendu que les autres.
Forme alternative d’utilisation de l’épargne, la monnaie locale n’est que la contrepartie d’un dépôt en monnaie légale en un dépôt en monnaie locale. Elle ne créée pas de richesse supplémentaire que les partenaires pourraient investir sur leur territoire en récompense de son utilisation.
Bien que l’ambition territoriale affichée du projet Breizh-Coin soit régionale, ce n’est pas cette différence d’échelle qui le démarque fondamentalement des monnaies locales, mais son substrat de création monétaire permanente à travers un nouvel outil marketing ; la Troncature-Marketing.
• 6 promotions sur 10 de PGC ne sont pas rentables pour les industriels. But de ces promotions, conserver ou gagner des mètres linéaires sur la concurrence.
• Coût de la promo dépendance en France : 4milliards d’€ par an.
• Coût du gaspillage alimentaire au foyer par les ménages : entre 8 et 20 milliards d’€ par an.
• Pendant la même période, la guerre des prix n’aura restitué qu’1 milliard d’€ de pouvoir d’achat.
• Dégâts collatéraux hors pertes économiques ; surexploitation des ressources naturelles et conséquemment augmentation des prix sur les productions futures.
Pour parodier le célèbre théorème de Schmidt, nous pourrions dire que « Les promotions d’aujourd’hui sont les pertes garanties de demain et les catastrophes inévitables d’après-demain ».
Guerre entre producteurs ou sous-traitants sous la pression des industriels et guerre entre industriels sous la pression des distributeurs qui eux-mêmes commencent à subir la pression des mastodontes américains ou chinois (Amazon, Alibaba) avec lesquels ils s’allient pour ne pas disparaître, ou seulement différer leur disparition.
Spéculations et guerres pour les matières premières, « eldorados » de main d’œuvre à bon marché sous le joug de mafias nationales ou transnationales, tous nos produits gratuits coûtent très cher, et le changement climatique que chacun commence à subir, n’est que le rendu en menue monnaie – pour l’instant- de notre dette écologique contractée au fil des années d’une exploitation sans limites d’un monde limité.
Pour retrouver du crédit, certaines marques, enseignes ou entreprises sous surveillance des consommateurs se contentent de saupoudrer un peu d’éthique sur l’étiquette, quand d’autres sous la contrainte de décisions politiques (loi mettant fin aux folles promotions) cherchent à réenchanter l’imaginaire des consommateurs qui se détournent d’elles.
Mais lassés d’être les colibris qui font leur part, sans que les responsables ne prennent la leur, de nombreux consommateurs s’organisent avec succès autour de nouveaux concepts où création de sens et partage des fruits du travail placent chacun face à ses responsabilités.
Le plus gros succès commercial d’une nouvelle marque lancée ces 30 dernières années, sans publicité ou commerciaux en magasins – tout cela en moins de 2 ans- est une marque créée et gérée par les consommateurs, « C’est qui le patron ! ». Marque qui permet de rémunérer les producteurs au juste prix, aux consommateurs de participer à l’élaboration du produit ainsi que de fixer le prix de vente au détail et dans un engagement bilatéral de veiller au respect du cahier des charges.
Ces réponses citoyennes et fédératrices pour remettre un peu de sens commun dans le quotidien sont amenées à se multiplier dans de nombreux secteurs ces prochaines années.
Le projet Breizh-Coin focalisé sur la Bretagne et le financement de projets innovants créateurs d’emplois fut élaboré suite à ces différents constats :
• Les fonds d’amorçage pour une entreprise innovante en France sont nettement plus faibles que ceux de nos compétiteurs (Paris 270.000$, Londres 451.000$, Berlin 483.000$, Silicon Valley 762.000$). Idem pour les montants en capital-risque.
• Les business-angels n’investissent pas dans les projets en phase de démarrage et souhaitent des retours sur investissements sous 3 à 5 ans avec une forte plus-value.
• Les structures destinées à l’accompagnement, BPI (banque publique d’investissement), ne vous accompagnent qu’à hauteur de vos moyens. Pour ce qui concerne l’amorçage, si vous n’avez rien, n’attendez rien, si vous n’avez pas grand-chose n’espérez que peu de choses.
Cependant, il faut reconnaître que la BPI joue son rôle en tant qu’investisseur « temps long » dans l’innovation, mais quand on sait que pour construire un champion du numérique ou de la biotech il faut à minima 10 ans, seule une banque publique et des choix politiques éclairés pour l’accompagner peuvent soutenir une croissance pérenne dans cet écosystème.
• Les montants de l’épargne affective de proximité ou « love money » sont bien souvent insuffisants pour convaincre les banques ou d’autres investisseurs lorsque le projet est ambitieux.
• Peu d’étudiants en fin de cycle disposent de capitaux (20% d’étudiants pauvres) qu’ils pourraient consacrer au lancement d’un projet économique, pas plus d’ailleurs que des dirigeant.e.s d’entreprises qui auraient failli et tout perdu, mais qui, encore « agiles », souhaitent se relancer avec de nouveaux projets.
Bien sûr, ils peuvent toujours recourir au financement participatif, avec ou sans contrepartie, et même avoir accès à différents prêts d’honneur de structures privées ou encadrées par l’état pour essayer de rebondir.
Mais de nombreuses études dont celles de l’Insee démontrent que le capital social initial est un facteur ayant une nette influence sur les chances de survie d’une entreprise, indépendamment de son secteur d’activité.
C’est en réfléchissant à cette possibilité de création de ce capital social pour les projets innovants que nous avons conceptualisé cet outil novateur et fédérateur : la Troncature-Marketing.
Comme nous l’avons écrit plus haut, le projet Breizh-Coin va se construire sur les conflits d’intérêts :
• Toutes les marques et enseignes de distribution veulent fidéliser leurs clients (les programmes de fidélité ont un coût de 0,5% rapporté au CA).
• Toutes les entreprises de production ou de services souhaitent que leur RSE et plus globalement leur contribution au développement durable soit mise en avant par leur personnel, fournisseurs et clients.
• De plus en plus de consommatrices et de consommateurs souhaitent avoir un rôle décisionnel sur des sujets comme l’emploi, l’environnement et l’avenir du territoire.
• Le baromètre de la cohésion des territoires semble annoncer du mauvais temps un peu partout ; charges supplémentaires pour les régions, coupes dans les CCI, maires démissionnaires etc.
• L’innovation technologique, sociale ou organisationnelle ne trouve pas toujours en temps et en heure les capitaux nécessaires pour son développement.
Si nous ajoutons à ces différents constats, le fait que l’économie mondiale croule sous une montagne de dettes (324% du PIB) – et que la déflagration à venir n’épargnera pas non plus les régions– alors il devient urgent de mettre en place une alternative à un système qui alimente les banques en QE (quantitative easing en anglais, ou politique monétaire d’assouplissement quantitatif en français), mais qui en réalité devrait se traduire par « argent gratuit utilisé pour spéculer plutôt qu’investir dans l’économie réelle ».
• Les entreprises de production ou de services partenaires du projet sponsorisent les Breizh-Wallet de leurs salarié.es (1€/mois/salarié.e.). 50% de cette somme demeure propriété investie de l’entreprise. Les Breizh-Wallet des salariés vont collecter annuellement environ 5 à 6 fois le montant sponsorisé.
• Les enseignes de distribution et le commerce local partenaires du projet reçoivent gratuitement des Breizh-Wallet pour leurs salarié.e.s pour acceptation de la Troncature-Marketing lors du règlement des achats. 50% des sommes collectées demeurent propriété investie de l’enseigne ou du commerce local. Tout comme les salariés des entreprises sponsors, leurs Breizh-Wallet vont colleter entre 50 et 60€ /an.
• Les consommateurs et consommatrices qui sont aussi des salarié.es collectent lors du règlement de leurs achats 30% de la Troncature-Marketing, gratification pour fidélité qui devient leur propriété investie aux côtés des entreprises et enseignes.
• Les 20% restants pour faire fonctionner le projet Breizh-Coin serviront à rémunérer la structure juridique, la structure commerciale, le marketing du projet et l’ensemble des experts pour l’étude des innovations technologiques, ainsi que l’animation de la plateforme.
Pourquoi, comment et pour quelle finalité vouloir fédérer 400.000 entreprises de toutes tailles (de la TPE à la PME sans oublier les ETI et autres grandes entreprises) ainsi que l’ensemble du commerce local sur les 5 départements et leurs 1,7 million de salarié.es autour du Projet Breizh-Coin afin que tous les habitants de la région Bretagne en retirent un profit pour leur avenir économique et environnemental ?
• En premier lieu, il est beaucoup plus facile d’abonder au quotidien avec quelques centimes un fonds d’investissement régional à travers un outil marketing qui récompense tous les acteurs du tissu économique et la clientèle de celui-ci que d’en appeler à une solidarité désintéressée.
• Comme les centimes du quotidien restent propriété des entreprises sponsors ou collectées mais en tant que propriété investie dans des projets innovants, en échange d’un service, cette transaction commerciale qui permet de fertiliser le tissu économique breton au quotidien, et qui sera valorisée par le Breizh-Wall, s’imposera à moyen terme comme le baromètre rigoureux et transparent de la RSE de ce même tissu économique.
• Les consommateurs récompensés par les entreprises, enseignes ou commerce local participeront d’autant plus au projet que leur gratification différée pour fidélité sera investie conjointement avec ceux qui les récompensent.
• Et comme l’ensemble des partenaires en tant qu’actionnaires des projets innovants participeront :
A la sélection des projets.
A la répartition des fonds pour chaque projet.
A l’élection de leurs représentants par secteur d’activité et par département.
A la bourse d’échange, achats et ventes à date fixe (journée Breizh-Coin) de leurs participations.
On ne peut que miser sur le fait que leurs choix judicieux enrichiront l’ensemble.
• Si l’intelligence collective nous mène toujours plus loin, il ne fait alors aucun doute que des centaines de milliers de cerveaux d’entrepreneurs en prise avec leur territoire et son économie, soient les plus avisés pour jauger de la pertinence de projets innovants dans lesquels ils vont investir la rémunération d’un service marketing qui les valorise. Cette même intelligence collective renforcée par 4,6 millions de consommateurs (chacun d’entre nous) ne sera pas seulement focalisée sur l’innovation numérique ou technologique, mais aussi sur l’innovation sociale et organisationnelle
Les prêts aux entreprises par les particuliers et le financement participatif contre rémunération procèdent d’une même approche ; faire appel à l’épargne des individus ou d’institutionnels.
Le financement par Troncature-Marketing va créer les fonds qui seront investis dans les projets innovants, par un échange de services entre tous les partenaires tout en permettant de ralentir la déplétion des ressources naturelles.
Cette approche responsable et novatrice pour la publicité des marques et des entreprises (quelques centimes pour l’avenir de la Bretagne plutôt que des folles promotions ou des produits gratuits qui ne le sont pas), devrait renforcer au quotidien, de manière concrète, le sentiment d’appartenance au territoire ainsi que l’émergence de dynamiques collectives en faveur de l’intérêt général pour les consommateurs-investisseurs qui vont privilégier les marques qui s’engageront dans le projet. (25% du papier utilisé en France l’est sous forme de prospectus dans les boites aux lettres, 40 kg /an par boite aux lettres pour un coût de 2, 9 milliards et de 110 millions pour les collectivités-frais de collecte et traitement des déchets papiers-).
En plus d’être créatrice d’emplois, l’innovation financée se devra d’être utile et répondre à de vrais besoins.
Si l’innovation gadget et les projets nuisibles pour la collectivité ne seront pas retenus en amont, les priorités éventuellement divergentes des partenaires (producteurs, entreprises, distributeurs, consommateurs) quant à la répartition des fonds pour les projets seront prises en compte grâce au vote par assentiment ou notation.
Destiné à s’ancrer dans le long terme le projet Breizh-Coin prévoit que les participations au capital des projets innovants retenus soient de l’ordre de 15% minimum et de 25% maximum, avec un engagement garanti sur 10 ans.
Ainsi il n’y a pas de perte de pouvoir pour les fondateurs ni de cession forcée des parts sociales au bout de 3 à 5ans pour réaliser une forte plus-value.
Business-Angel responsable et impliqué, Breizh-Coin veut aussi construire sur le principe de réciprocité ; « retour ascenseur » par achats de services ou de produits auprès des entreprises partenaires dans la limite des fonds reçus, ainsi qu’une adhésion dès la première année au projet Breizh-Coin pour une durée de 10 ans, pour tous les projets financés.
Label régional catalyseur des énergies de l’ensemble des habitants et du tissu économique breton, la structure Breizh-Coin en tant que lien de partenariat grâce à sa plateforme interactive permettra peut-être de réconcilier les citoyens que l’on dit fâchés avec l’économie, celle-ci abusant trop souvent- à travers ses experts et hérauts proclamés- de concepts exotiques ou ésotériques au détriment d’analyses rationnelles.
La colonne vertébrale du projet (entreprises, enseignes et commerce local) afin d’être durablement arrimée dans le quotidien des habitants de la Bretagne, se verra renforcée par les associations, clubs, communes, ou simples citoyens qui pourront eux-aussi sponsoriser et labelliser leurs propres Breizh-Wallet et même en offrir à des proches.
Cette participation citoyenne, associée au regard professionnel du tissu économique breton peut rapidement devenir un label de référence pour se substituer aux pratiques marketing existantes de récompense ou de fidélité ainsi qu’un authentique label d’engagement durable.
Qui va garder les gardiens ? Cette problématique inhérente à tout projet qui concentre pouvoir et argent ainsi que répartitions transparentes de ceux-ci sera le carburant du projet Breizh-Coin puisque celui-ci -pour mémoire- va se construire sur les conflits d’intérêts.
Si nous avons évoqué plus haut ces différents conflits d’intérêts notamment entre producteurs, industriels et enseignes de distribution à propos des produits de grande consommation, chacun sait déjà que le commerce local et la grande distribution ne se tiennent pas spontanément par les petits doigts lors d’un An-Dro, et que des conflits d’intérêts liés à la géographie ne peuvent pas non plus être mis sous le tapis.
Aussi chaque département aura 7 représentants :
• Entreprises de production et de services,
• Enseignes de distribution
• Commerce local
• Indépendants
• CCI, Pôles de compétitivité, technopoles.
• Associations, clubs, communes,
• Citoyens
Soit un ensemble élu de 35 personnes pour :
• Valider les projets innovants retenus par la structure Breizh-Coin.
• Certifier le bon fonctionnement de la plateforme et de la collecte des fonds.
• Certifier l’attribution et le bon usage des fonds pour les projets innovants.
• Etre les ambassadeurs du projet dans leur département.
Ces 35 personnes, interface entre la structure Breizh-Coin et les partenaires du projet (dont ils sont aussi partie prenante) seront élues par leurs pairs.
Lorsqu’un entrepreneur d’une entreprise florissante décide de céder son entreprise lors de son départ à la retraite à ses 45 salariés dans la région nantaise –afin de préserver l’emploi– plutôt que de la céder à un prix plus élevé à des concurrents qui réduiraient l’effectif de celle-ci, le fonds Breizh-Coin pourrait dans un cas similaire envisager d’épauler le LBO mis en place pour la pérennité de l’activité.
Nous avons par ailleurs, de nombreux exemples en Bretagne d’entreprises viables qui furent mises en liquidation, et qui, reprises par les salariés et cadres grâce au soutien local d’un financement participatif ont permis de sauvegarder des emplois si ce n’est d’en créer de nouveaux.
Comme chaque décision d’investissement sera soumise aux votes de tous, cette pluralité d’intérêts -éventuellement divergents- mais, toujours focalisés sur le territoire bénéficiera in fine à tous les partenaires .Si nous pouvons espérer que les abstentionnistes soient peu nombreux (vote facilité sur plateforme et intérêt direct à faire fructifier son investissement), leurs voix manquantes lors d’un vote seront réparties entre la structure Breizh-Coin et le collège des 35 représentants élus.
Hormis son tissu économique, la richesse de la Bretagne, ce sont aussi ses paysages, ses côtes et son océan durement frappés par des catastrophes (Torrey Canyon, Amoco Cadiz, Erika etc.) qui entrainèrent des procès longs et coûteux tout au long de ces 40 dernières années.
Procès menés et gagnés, grâce à l’opiniâtreté des maires des communes touchées et des citoyens bretons mobilisés – et ce parfois contre l’avis du gouvernement de l’époque-, jusqu’aux Etats-Unis en ce qui concerne le naufrage de l’Amoco Cadiz.
Les prévisionnistes les mieux intentionnés ne pouvant modéliser les catastrophes « naturelles » à venir en cas d’accélération du dérèglement climatique et leurs conséquences inévitables sur l’économie, il pourrait tout à fait s’envisager qu’à l’instar des projets innovants, que des partenaires du projet, contributeurs réguliers (entreprises, enseignes, commerce local) puissent bénéficier d’un fonds de premier secours pour la poursuite de leur activité et donc permettre de protéger l’emploi en cas de catastrophe.
L’attribution de ces sommes sera soumise aux mêmes règles que celles régissant celles des fonds attribués aux projets innovants. Vote par assentiment et transparence (dons, prêts ou prise de participation, avances pour frais juridiques). La plateforme Breizh-Coin permettra cette réactivité décisionnelle.
La ludification possible lors d’évènements spéciaux (anniversaires etc.) qui permettra à des marques ou enseignes de multiplier les centimes derrière la virgule par 5 ,10 ou 20, pourrait en cas de catastrophe faire que la Troncature-Marketing soit multipliée par 5 ou 10 ou 20, durant une semaine par exemple, et que ces sommes soient affectées dans leur totalité, part consommateurs incluse, au fonds de premier secours.
Le Breizh-Wall se transformera alors en indice de solidarité territoriale durant cette période, mais toujours sur la base du volontariat.
Si chacun d’entre nous sait que la rivière Pactole n’a jamais coulé en Bretagne en charriant des pépites d’électrum qui servirent à frapper la première monnaie il y a plus de 2 500 ans, nous pouvons cependant affirmer que le projet Breizh-Coin entrera dans l’histoire comme l’intelligence collective de ses habitants et entrepreneurs mise au service de l’avenir du territoire à travers un nouveau paradigme marketing, et comme source inexhaustible permettant d’irriguer chaque année à hauteur de plusieurs dizaines de millions d’euros des projets innovants créateurs d’emplois ; donc de richesse .
Débit et flux de cette source, responsable et durable, régulés par tous les partenaires Breizh-Coin ainsi que dispersion des pouvoirs permettront aux habitants et à son tissu économique de reprendre en partie la main sur les décisions ou l’absence de celles-ci pour le territoire.
L’outil collecteur, support de communication mais aussi marqueur d’engagement, trait-d’union et force de proposition démocratique ; le Breizh-Wallet, sera proposé sous la forme classique d’une carte de fidélité, ou dématérialisé à travers une application mobile téléchargeable depuis la plateforme Breizh-Coin.
Les établissements bancaires sélectionnés pour leur empreinte économique sur le territoire ou l’éthique de leur pratique et qui seront dépositaires des fonds en attente d’investissement devront obligatoirement être partenaires du projet Breizh-Coin (achats sponsorisés de Breizh-Wallet pour salarié.es et sociétaires).
A l’inverse des cryptomonnaies que certains appellent abusivement crypto-actifs, alors qu’elles ne reposent sur rien de tangible et sont à visée spéculative plus que d’investissement (tout comme les placements financiers ésotériques du système bancaire qui ont provoqué la crise économique de 2008), Breizh-Coin n’entend pas se substituer aux monnaies-fiat sur le territoire breton , mais ambitionne de restituer un peu de souveraineté et de pouvoir de décision au quotidien -ce que de nombreux citoyens et acteurs économiques réclament désormais pour leur environnement immédiat- en allant au-delà « des participations citoyennes » initiées verticalement, dans lesquelles , les niveaux de pouvoir, de décisions et de gestion de projet sont bien souvent déséquilibrés par une vision court-termiste de leurs initiateurs.
Ce court-termisme dénoncé tout autant par des philosophes comme Bernard Stiegler ou des milliardaires comme Warren Buffet ainsi que par des dirigeants d’entreprises qui ne veulent plus complaire à l’humeur des analystes les obligeant à prendre des décisions erratiques pénalisant l’embauche et l’investissement pour afficher des résultats trimestriels conformes « aux attentes du marché », ce court-termisme n’est pas seulement un ennemi de l’économie réelle, mais devenu l’unique compas d’alignement pour les décideurs , et s’étant apparié aux conflits d’intérêts cités précédemment, précipite irrémédiablement notre civilisation vers son effondrement.
Alors…
Historiquement terre de résistance et de résilience, la Bretagne d’aujourd’hui à la pointe de l’innovation dans de nombreux secteurs technologiques et très souvent pionnière pour l’innovation sociale ou organisationnelle possède déjà toutes les qualités inhérentes nécessaires pour déployer avec succès le projet sur l’ensemble de son territoire.
Alors…
Si cette présentation volontairement exhaustive du projet vous a convaincu quant à l’urgence :
• De changer de cap en ce qui concerne le marketing des entreprises, marques et enseignes,
• D’élaborer un nouveau compas pour fédérer tissu économique, habitants et projets innovants,
• D’épargner les ressources naturelles pour récompenser/fidéliser tout en investissant pour l’avenir de votre territoire,
• De stimuler ou réveiller, « notre cerveau social » qui défendra d’autant plus les valeurs d’un projet qu’il en sera partie prenante/bénéficiaire,
• D’abandonner tout espoir de changement venant d’en haut, car historiquement les centres de décisions politiques ou économiques ne font que capturer politiquement ou économiquement à leur seul profit tous les nouveaux paradigmes qu’ils ont pourtant dénigré ou combattu en leur temps -alimentation et agriculture bio, énergies renouvelables etc.-, paradigmes toujours initiés par de simples citoyens ou entrepreneurs « utopistes » se jouant de la complexité des défis ou des analyses réductrices de leurs détracteurs.
Alors… si vous aussi vous pensez que l’on peut rester sur le navire, mais qu’il nous faut responsabiliser et impliquer au quotidien avec de nouveaux outils son équipage (nous tous), ses passagers (encore nous tous), ses armateurs(entreprises) et ses affréteurs (enseignes de distribution) sans oublier « les capitaineries économiques » (chambres de commerce, technopôles et banques), pour mieux affronter ensemble le gros temps à venir, vous pouvez :
Tout d’abord faire circuler ce projet et le critiquer : info@breizh-coin.bzh ou nous rejoindre sur LinkedIn www.linkedin.com/in/lescouëtbreizhcoinbzh .
• Tester le concept auprès de vos proches qu’ils soient : responsables d’entreprises ou responsables marketing, dirigeants d’enseignes ou d’un commerce local, citoyens, salariés, étudiants ou futurs entrepreneurs.
• Vous pouvez aussi apporter vos compétences professionnelles bénévolement (qui seront mises à l’honneur sur le Breizh-Wall) et ce jusqu’au lancement officiel du projet, puis rémunérées par la suite :
* Réalisateur ou réalisatrice pour une animation vidéo du projet.
*Avocat.es, juristes spécialistes FCPE, FCPI.
*Ingénieur.es terminaux de paiement, spécialistes blockchain et sécurité.
*Développeurs web et app.
*Responsables de la communication sur réseaux sociaux professionnels (LinkedIn, Viadeo).
*Influenceurs ou influenceuses Bretagne sur You tube, Facebook, Twitter, blogs.
Ce projet, lui-même créateur d’emplois, devra, dès les premières manifestations d’intérêt du tissu économique breton, constituer une équipe commerciale dédiée pour les PME et GMS ainsi que pour l’ensemble du commerce local sur les 5 départements pour convaincre les 400.000 entreprises bretonnes qu’être vertueux et le faire savoir sera désormais rentable mais surtout profitable pour leur avenir et celui de leurs client.es,
c’est à dire nous tous et toutes .
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